Kiss-in contre l'homophobie

Pourquoi le seul moment où on peut voir des homos s’embrasser dans la rue ailleurs que dans le Marais, c’est la Gay Pride ? Pourquoi il n’y a que les hétéros à pouvoir se bisouter en public sans gêner personne ? Pour ceux et celles qui pensent que ce n’est pas normal, rendez-vous tous ensemble pour un attentat aux bisous kamikazes !


Quand en mai 2009 quelques étudiants décident d'organiser un kiss-in place du Trocadéro à Paris le 7 juin, ils sont à peine une vingtaine à venir "s'embrasser contre l'homophobie" devant des passants étonnés. Efficacement relayé par des blogs et des webmédias comme Yagg.com, l'évènement ne passe cependant pas inaperçu, et rapidement un blog dédié et deux groupes Facebook (général et coordination) viennent asseoir le mouvement. Depuis, quatre "attentats aux bisous" ont été organisés : le premier à Dijon (juillet 2009), le deuxième dans une dizaine de villes françaises (septembre 2009), un troisième dans plus de vingt endroits en France, en Belgique, en Suisse, au Canada, en Australie et au Pérou (décembre 2009) et un quatrième de même ampleur le jour de la Saint-Valentin (février 2010). Le prochain kiss-in aura lieu le weekend précédant la journée mondiale contre l'homophobie.

A chaque fois, la procédure est la même : des pages sont créées sur facebook, annonçant l'évènement, et l'information se répand sur la toile via divers sites d'information LGBT (GayClic, Veryfriendly, Zelink, Têtu.com, Yagg). Les organisateurs -bénévoles- se trouvent au lieu et à la date donnés avec un sifflet et au signal, tous les participants s'embrassent, ou à défaut se tiennent la main, pendant 5 minutes.

L'objectif affiché est à la fois d'encourager les gays ou les bis filles et garçons à assumer leur orientation sans crainte et de banaliser les gestes d'affections entre personnes homosexuelles, le tout dans une ambiance qui se veut sympathique, décontractée, naturelle et non-renvendicative. Hétéros et homos, couples et célibataires sont conviés à ces free hugs d'un nouveau genre, contre l'intolérance.


( source : http://kiss-in.blogspot.com/p/francais.html )




Voici la liste des kiss-in qui se tiendront du 14 au 17 mai dans quelques villes de France :


- à AMIENS, samedi 15 mai 2010 à 16H, Place Gambetta (vers Piéto+). Contacts : Kevin Etancelin, Marie Libbrecht, François Haller.

- à AVIGNON, samedi 15 mai 2010 à 18H, Place de l'Horloge.

- à BORDEAUX, dimanche 16 mai 2010 à 16H (venez un peu en avance). Lieu : Devant les quinconces sur les quais à côté du pont de bois. Contacts : association Wake Up, Aurelie Placier Gonçalves, Adrien Louis.

- à LILLE, samedi 15 mai 2010 à 18H, Grand Place. Contact : Audrey Zoé.

- à LYON, samedi 15 mai 2010 à 19H30, Place St Jean (parvis de la cathédrale). Contacts : GayInLyon (Gin Lyon), Maxime Aicardi.

- à MARSEILLE, samedi 15 mai 2010 à 15H55, place Charles De Gaulle (premier arrondissement). Contacts : Rémi De St Regis,
association Le Refuge (délégation Marseille, PACA), Asso G-stud et Anne-Laure Grandvuillemin.

- à MONTPELLIER, samedi 15 mai 2010 à 15H45 devant Virgin Megastore - Les Halles Castellane. Contacts : Jean-Marie Pottier et Lionel Corlay.

- à NANCY, mercredi 19 mai 2010 à 17H place Stanislas. Contact : Romuald Milano / Romeo D'Angelo.

- à NICE, lundi 17 mai 2010 à 19H, place Garibaldi, en face du cinéma Mercury. Contact : Association Aglaé (bureauaglae@yahoo.fr).

- à ORLEANS, samedi 15 mai 2010 à 14H, 15H et 16H, place du Martroi. Contact : Groupe Action Gay et Lesbien du Loiret (Gagl Loiret).

- à PARIS, dimanche 16 mai 2010 à 16H, au Trocadéro.
Contact : Arthur Vauthier.

- à RENNES, lundi 17 mai 2010 (horaire et lieu à définir). Contact : Erwann Le Hô.

- à TOULON, dimanche 16 mai 2010 à 16H place de la Liberté. Contact : Fanny Legoupil.






et vous les "kiss-in" vous en pensez quoi ? Croyez-vous que ça a un réel impact pour faire reculer l'homophobie ?

voici une vidéo réalisée par yagg des différents kiss-in organisés ces derniers jours un peu partout en France et dans le monde pour les journées de lutte contre l'homophobie et la transphobie